La paroisse a organisé un pèlerinage en Terre sainte du 19 au 27 octobre 2014.
Trente-sept personnes y ont participé dont le père Daniel Orieux, curé de notre paroisse.
– Dimanche 19 octobre : Départ du pèlerinage paroissial en Terre sainte.
L’autocar qui devait nous emmener à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle étant en panne, nous avons eu à la place un discret petit autocar.
Nous nous sommes arrêtés pour dîner dans un restaurant trois étoiles.
Nous avons embarqué sur un avion dernier cri d’une grande compagnie aérienne.
– Lundi 20 octobre : Bethléem
Place aux choses sérieuses.
Après un vol sans histoire et une arrivée matinale à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, nous avons vraiment commencé notre pèlerinage par Bethléem.
Le matin nous sommes allés au Champ des Bergers où les anges sont apparus à ceux qui gardaient les troupeaux pour leur annoncer la Bonne Nouvelle de la naissance de Jésus (Lc, 2, 8-14). L’après-midi, nous nous sommes recueillis à l’église de la Nativité où nous avons pu voir l’étoile de Bethléem qui indique le lieu de la naissance de Jésus et la mangeoire qui lui a servi de berceau (Lc, 2, 7). Nous avons ensuite participé à la messe célébrée par le père Daniel Orieux dans la chapelle Saint-Jérôme de la basilique Sainte-Catherine.
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– Mardi 21 octobre : Jérusalem – Mont des Oliviers
Nous sommes toujours logés à Bethléem, ville régie par l’Autorité palestinienne, où nous pouvons entendre, à une demi-heure d’intervalle, le chant du muezzin appelant les musulmans à la prière et les cloches de l’Angelus y appelant à leur tour les chrétiens.
Première des deux journées consacrées entièrement à Jérusalem. Le matin, nous avons pu successivement voir le Cénacle, lieu où Jésus a institué l’Eucharistie et où les Apôtres ont reçu le Saint-Esprit à la Pentecôte (Ac 2, 1-4), l’église de la Dormition de la Vierge, l’église de Saint-Pierre-en-Gallicante, construite sur le lieu où saint Pierre a renié trois fois Jésus avant qu’un coq chante (Mt 26, 69-75 ; Mc 14 66-72 ; Lc 22, 56-62 ; Jn 18, 17, 25-27).
L’après-midi, nous sommes montés au Mont des Oliviers voir le couvent Pater Noster construit sur le lieu présumé de l’enseignement du « Notre Père » par Jésus à ses disciples (Lc 11, 2-4). La prière y figure en 153 langues différentes. Nous redescendons ensuite vers le Jardin de Gethsémani où Jésus subit son agonie et fut arrêté (Mt 26, 36-56 ; Mc 14, 32-52 ; Lc 22, 40,53 ; Jn 18, 1-11). Dans la descente, nous faisons une halte à mi-chemin pour admirer la vue sur Jérusalem et y poser pour un photographe afin de garder un souvenir matériel de notre pèlerinage.
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– Mercredi 22 octobre : Jérusalem – la Vieille Ville
Nous voici à Jérusalem, la ville trois fois sainte. Nous nous rendons tout d’abord au Mur des Lamentations, considéré en tant que vestige du second temple comme sacré par les Juifs. Nous pouvons nous en approcher, les femmes et les hommes séparés, ces derniers devant être couverts. Nous nous rendons ensuite sur l’Esplanade des Mosquées, que les Israéliens nomment le Mont du Temple. Ce lieu sacré de l’Islam comprend la Mosquée al-Aqsa et le Dôme du Rocher. Pendant que nous nous y trouvons, se déroule une manifestation de Juifs fondamentalistes qui souhaiteraient chasser les Arabes de ce lieu afin d’y édifier le Troisième Temple. Leur répondent des contre-manifestants musulmans au cri de « Allahu akbar » (Dieu est grand !) Il n’y a heureusement pas de confrontation directe.
L’après-midi, après la messe à l’église de l’Ecce Homo, bâtie sur l’emplacement probable de la comparution de Jésus devant Pilate, nous suivons la Via Dolorosa tracée sur l’itinéraire traditionnel du Chemin de croix de Jésus à travers la Vieille Ville de Jérusalem.
Les dernières stations du Chemin de Croix sont situées à l’intérieur de la Basilique du Saint-Sépulcre, qui recouvre les lieux que les chrétiens orthodoxes et catholiques considèrent comme étant ceux de la Crucifixion (Calvaire) et du Tombeau de Jésus.
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– Jeudi 23 octobre : le Jourdain – la Mer Morte – Jéricho
Nous nous dirigeons vers l’Est afin de nous rendre au bord du Jourdain, en face du lieu le plus probable du baptême de Jésus qui se situe sur la rive gauche, actuellement en Jordanie. L’étroitesse du fleuve (4 mètres) permet de bien voir le site. D’autres pèlerins s’y trouvent, accompagnés de la présence discrète d’un soldat jordanien.
Nous en profitons pour poser pour une photo de groupe qu’une Américaine, Kathleen, se propose de prendre pour nous.
De ce côté-ci du Jourdain, deux jeunes « soldates » israéliennes se laissent gentiment photographier.
Nous nous rendons ensuite à Qumran, où ont été découverts en 1947 les Manuscrits de la Mer Morte. Nous voyons ensuite celle-ci, située à plus de 400 mètres en dessous du niveau de la mer, dont le taux élevé de sel permet aux baigneurs de flotter.
Avant de rentrer pour notre dernière nuit à Bethléem, nous nous arrêtons brièvement à Jéricho devant le sycomore qui est, suivant la tradition, celui où Zachée a attendu le passage de Jésus (Lc 19, 1-10). Nous voyons également le Mont de la Tentation qui serait la montagne où Jésus a été tenté par Satan (Mt 4, 1-11).
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– Vendredi 24 octobre : Jaffa – Césarée – Haïfa
Nous quittons Bethléem pour nous diriger vers Nazareth, notre second hébergement.
En chemin, nous nous arrêtons à Jaffa, ville ancienne aujourd’hui quartier de Tel-Aviv, deuxième ville d’Israël. Nous y voyons l’église Saint-Pierre, édifiée à l’emplacement de la maison de Simon le Corroyeur, chez qui logeait saint Pierre qui y eut une vision (Ac 10, 1-15).
Nous voyons ensuite les ruines de Césarée Maritime, ville fondée par le roi Hérode le Grand en l’honneur de l’empereur César Auguste. C’est ici que saint Pierre vint depuis Jaffa et baptisa le centurion romain Corneille, premier païen baptisé (Ac 10, 24-48). C’est également dans cette ville que saint Paul comparut devant le roi Hérode Agrippa avant d’être envoyé à Rome (Ac 25, 13-27 26, 1-32).
À Haïfa, le père Daniel Orieux célèbre la messe dans une chapelle de la basilique Stella Maris, bâtie à l’extrémité du Mont Carmel sur la grotte du prophète Élie (1R 18, 43-44).
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– Samedi 25 octobre : Capharnaüm, lac de Tibériade
De Nazareth, nous nous dirigeons vers le lac de Tibériade (ou mer de Galilée) près duquel nous serons toute la journée. Notre première étape est Capharnaüm où le père Daniel Orieux célèbre la messe dans l’église moderne construite au dessus des ruines de la maison de Pierre dans laquelle Jésus résida. C’est ici qu’il guérit la belle-mère de Pierre (Mc 1, 30-31) ainsi que le paralytique (Mc 2, 1-5).
Toujours sur les pas de Jésus, nous nous embarquons sur le lac d’où nous pouvons contempler le paysage qu’il a contemplé il y a deux mille ans, notamment le Mont des Béatitudes qui sera notre dernière étape de la journée. En débarquant, nous entrons dans le musée qui abrite les restes retrouvés en 1986 d’un bateau de pêche du premier siècle de notre ère. Peut-être est-il semblable à celui de Pierre dans lequel Jésus est monté et d’où il a apaisé les flots (Mt 8, 23-27 ; Mc 4, 35-41 ; Lc 8 22-25).
Nous nous rendons ensuite à Tabgha, toujours sur le bord du lac, où nous pouvons voir successivement l’église des Pains et des Poissons située sur le site de la Multiplication des pains (Mt 15, 32-39) et celle de la Primauté de Pierre où Jésus, après la Résurrection apparaît à ses disciples (Jn 21, 1-23).
Nous montons enfin au Mont des Béatitudes, où Jésus a enseigné les foules (Mt 5, 1-12).
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– Dimanche 26 octobre : Nazareth – Cana – Mont Thabor
Dernier jour du pèlerinage proprement dit. Le matin, nous parcourons Nazareth où l’archange Gabriel est apparu à Marie pour lui annoncer la prochaine naissance de Jésus (Lc 1, 26-38).
Pour les orthodoxes cela s’est passé à la source où Marie allait puiser de l’eau et c’est sur ce lieu qu’est bâtie l’église orthodoxe grecque dans laquelle nous entrons tout d’abord.
Pour les catholiques, c’est dans la maison de Marie qui est conservée dans la Basilique de l’Annonciation.
Entre temps, nous sommes entrés dans l’église dite « synagogue » car elle occupe l’emplacement de la synagogue où Jésus a commenté l’Écriture (Lc 4, 16-27).
L’après-midi, en mémoire des Noces de Cana, premier miracle de Jésus qui y a transformé l’eau en vin (Jn 2, 1-12), des couples de notre paroisse renouvellent dans l’église de Cana leurs vœux de mariage.
En fin d’après-midi, montée au Mont Thabor, entrée dans la Basilique de la Transfiguration, située sur la montagne où Jésus a été transfiguré devant trois de ses apôtres (Mt 17, 1-9 ; Mc 9, 2-8 ; Lc 9, 28-36). Nous avons terminé notre séjour sur le Mont Thabor par la célébration de la messe à l’extérieur.
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– Lundi 27 octobre : retour sur Nantes
Nous nous levons avant l’aube afin de prendre l’avion à Tel Aviv pour rentrer en France et regagner Nantes. Après le décollage, nous pouvons jeter un dernier coup d’œil sur la Terre Sainte.
En arrivant à Roissy Charles-de-Gaulle, nous découvrons que s’il fait un peu plus frais, il y a le même ciel bleu que là-bas. Nous avons un autocar proche de celui de l’aller mais si le premier sert habituellement à l’équipe première, celui-là doit transporter l’équipe réserve, ce qui n’est quand même pas mal !
Texte et photos :
– Jean-François Dutar