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Pâques, fête de la Résurrection

Le mois d’avril 2016 est le mois du temps pascal. La fête de la Résurrection se déploie ainsi sur cinquante jours, elle se termine à la Pentecôte, d’où le nom de cette fête : le cinquantième jour. Nous manifestons dans la liturgie, et par toute notre vie, notre joie de croire. Nous sommes en fête.

La foi en la résurrection du Christ, transmise par les premiers témoins, est à l’origine de notre Église. Nous sommes nés de la résurrection du Christ, nous les chrétiens. Cet événement est central, il est la clé pour nous du sens de la vie et de l’histoire humaine. La résurrection du Christ est le point où tout converge. C’est à partir de là que les premiers chrétiens ont relu la vie de Jésus, ses actes et ses paroles, et ont commencé d’écrire les évangiles, témoignages qui nous sont parvenus : la Parole de Dieu. C’est à partir de là que la nécessité de dire « ce que nous avons vu et entendu » pour reprendre les mots de l’Évangéliste Jean, s’est imposée et que le christianisme a commencé de se répandre.

La situation des chrétiens en France ressemble de plus en plus aux premiers temps du christianisme : nous sommes de plus en plus en terrain vierge de toute culture et de toute foi chrétienne, et particulièrement vis-à-vis des jeunes générations. La différence c’est que nous avons 2000 ans d’histoire, un patrimoine démesuré par rapport à nos forces, une histoire à assumer avec ses hauts et ses bas.

Que la fête de Pâques nous libère : malgré les préjugés ou les mensonges dont nous faisons l’objet, la communauté chrétienne reçoit la mission, aujourd’hui comme hier, de dire la foi en Jésus, bonne nouvelle pour le monde. Que ce désir soit ravivé en ce temps de Pâques. Que notre témoignage, en actes et en paroles, soit vivant. Que nos actes s’accordent à nos paroles. Il y a du sens à croire et beaucoup guettent notre témoignage.

De grands rendez-vous attendent la paroisse Sainte-Marie-de-Doulon d’ici l’été : l’inauguration de l’église Saint-Jean-Baptiste prévue le 25 juin en présence de Mgr James ; le pèlerinage paroissial à Saint-Gildas-des-Bois le 12 juin ; un regard sur nos quartiers pour mieux comprendre les hommes et les femmes vers lesquels nous sommes envoyés, grâce à une conférence prévue le 18 mai ; le pèlerinage à Lourdes en ce mois d’avril. Et aussi le dénouement de notre histoire avec les migrants du presbytère de Doulon, dont l’issue est encore incertaine à l’heure où j’écris ces lignes. Et bien d’autres temps vécus par les mouvements, les services liés à notre paroisse.

Toutes ces occasions, mais aussi toute notre vie chrétienne, peuvent devenir un témoignage. Rappelons-nous qu’avec le Christ, nous sommes déjà passés de la mort à la vie. Que Pâques nous libère de nos peurs et nous rende fiers de devenir et redevenir chrétiens.

Daniel Orieux, curé de Sainte-Marie-de-Doulon


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