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Le printemps des Temps forts

Chaque année revient le temps des « Fêtes de la Foi » : Baptêmes, Première communion, Profession de foi… sans oublier les célébrations de mariage qui se préparent pour les mois qui viennent. Cette année, ces fêtes sont accompagnées de temps forts marquants en particulier pour les jeunes : le rassemblement national de la JOC à La Courneuve le samedi 2 mai, le rassemblement de tous les jeunes du diocèse le samedi 30 mai « Happy Day » – mais aussi pour – « Pentecôte 2009 » au Petit Port à l’invitation de notre évêque.

Nous avons encore en mémoire la belle « Fête de la Foi », la veillée pascale, que nous avons vécue, toute la paroisse Sainte-Marie de Doulon réunie, autour des enfants et des adultes baptisés au cours de cette célébration.

Lors d’un Temps fort à Briacé, les 25 et 26 avril, les jeunes de toute la Zone pastorale Nantes-Est qui s’apprêtent à professer leur foi ont accueilli deux témoignages pleins de vie et de foi : celui de Christian, séminariste pour l’île Maurice en formation au séminaire de Nantes, et celui de Paul aumônier laïc à la prison de Nantes. Un jeune a partagé ensuite sa réaction :

« Finalement, la foi, c’est quelque chose qu’on vit ! »

Oui, « la foi, c’est quelque chose qu’on vit ! »… et comment ne pas se réjouir d’une telle découverte de la part d’un jeune de 11 ans qui chemine dans sa foi ? L’essentiel de ce qui se vit à l’occasion de ces fêtes, de ces grands rassemblements et de ces temps forts de la foi ou de la vie d’un mouvement c’est tout qui se passe au cours de leur préparation, tout le chemin qu’ils permettent ensuite de vivre. Il n’y a rien de plus néfaste pour les jeunes et pour l’Église que de dire comme on l’entend parfois : « À quoi bon… de toutes les façons on ne voit plus de jeunes dans les églises..! »

Sans doute ne les voit-on pas dans la régularité de nos assemblées du dimanche, et on peut le regretter, mais les jeunes ne sont pas nulle part. Le lien qu’ils vivent quand même avec des chrétiens et avec l’Église par la vie d’un mouvement, par une étape de la foi ou par un rassemblement est aujourd’hui leur manière de vivre leur foi ou leur recherche de foi.

Cette manière peut nous déconcerter mais je suis le témoin qu’elle n’en est pas moins forte et profonde, souvent aussi, joyeuse et généreuse. Alors que pouvons-nous faire ? Reconnaître et accueillir positivement ces évènements qui marquent plus qu’on ne le croit le cœur et l’itinéraire de vie de ces jeunes… et surtout les encourager, leur faire confiance pour qu’au-delà de l’évènementiel ils découvrent en effet que « la foi, c’est quelque chose qu’on vit »… peut-être même une Vie qui peut aider à vivre.

Bruno Delaunay


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