C’est une longue histoire chez nous. Mais la solidarité est toujours à soutenir et à raviver. Dans sa lettre diocésaine de 2014, notre évêque a placé la solidarité comme première des orientations diocésaines. » Le service de la fraternité est l’expression de notre foi … Le service de la vie des hommes, en particulier des plus modestes – service décliné en solidarité, justice, générosité – est l’un des trois piliers de la mission de l’Église, avec l’annonce de la Parole et la célébration des sacrements. »
Le Comité Vigilance-Solidarité du diocèse donne quelques repères :
« Ce n’est pas une organisation caritative supplémentaire
Ce pôle est « composé de chrétiens facilitateurs d’un travail en réseaux, impliqués et soucieux de l’attention au frère. Le lien avec l’EAP (équipe d’animation paroissiale) doit être étroit. Tous ces acteurs s’inscrivent en témoins. Ils accompagnent autour d’eux des situations de détresse …Ils veillent à l’épanouissement d’autrui et à une vigilance contre tout comportement ou risque d’assistanat ou de rejet de l’autre.
C’est un lieu d’échange et de concertation, un lieu de vigilance et de veille locale pour nous rendre plus proches des blessés de la vie, faire route avec eux et les considérer comme de vrais partenaires.
Un lieu où l’on essaie de donner une réponse à une situation d’urgence, par la mise en réseau, l’information mutuelle et l’association des compétences (individuelles, associatives, institutionnelles).
Un lieu de ressourcement pour enraciner spirituellement l’engagement
Un lieu pour conduire un travail de sensibilisation des communautés chrétiennes.
Un lieu où nous vivons la réciprocité, le ‘faire avec’ : où nous laissons de la place et donnons la parole aux plus fragiles d’entre nous. » (janvier 2017)
Nous avons commencé. Ce pôle est conduit par quelques chrétiens et il a déjà réuni 20 personnes impliquées diversement dans des associations (chrétiennes ou non) et des services de la paroisse.
Nous réalisons un petit annuaire pour mieux nous connaître et il servira en cas d’urgence.
Et nous avons choisi de nous sensibiliser un peu mieux mardi dernier sur les migrants roumains (Roms) pour avancer dans des actions avec eux. Sur notre agglomération, 250 à 300 familles, 1 800 personnes sur 30 espaces que certains qualifient de bidonvilles. Peu de terrains conventionnés. 24 maires ont signé un engagement à avancer à ce sujet. Sur le quartier du Vieux Doulon, des familles… Les associations (Roata, Roms Europe) nous disent que les besoins sont d’une part le soutien scolaire et d’autre part l’aide aux démarches et papiers administratifs. Nous en reparlerons à la rentrée scolaire.
Nous suivrons ensemble ce fil rouge, parce que dans nos quartiers, il se passe mille choses de l’attention aux autres et des engagements associatifs.
Et nous aurons le souci de partager avec les autres pôles solidarité du diocèse chaque année en janvier. Nous sommes très sensibles à ce que le Pape François écrit dans son encyclique « Loué sois-tu » : « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. » ( § 49 )
Avec le pôle solidarité, Bernard Ollivier
Personnes responsables :
– Annie Rouaud
– Daniela Iovacchini