Un certain nombre parmi vous l’auront appris par les médias.
Le presbytère de Saint-Médard est occupé actuellement par une soixantaine de personnes migrantes sans papiers, originaires du Tchad, d’Éthiopie, du Soudan, d’Érythrée. L’occupation s’est faite sans consultation de la mairie, propriétaire des lieux, ni de la paroisse.
Le presbytère était vide puisque personne ne l’habitait, ceci depuis 2007. La paroisse a fait savoir depuis longtemps à la mairie de Nantes qu’elle n’en n’avait plus l’usage.
Les associations ainsi que les personnes migrantes nous ont donné l’assurance que l’ensemble des activités qui se déroulent dans les salles et dans la cour ne seront pas affectées par cette occupation. C’est déjà le cas ce week-end puisqu’un mariage a eu lieu à Saint-Médard et les salles ont été utilisées.
Nous sommes en lien étroit avec l’évêque, le Secours Catholique, la Pastorale des migrants. Le diocèse porte depuis longtemps le souci des migrants. Des contacts sont en cours avec la mairie de Nantes pour gérer cette situation.
Ce qui arrive ici est la conséquence des événements qui se déroulent dans les pays d’Afrique en guerre. Les migrants arrivent nombreux sur les côtes d’Italie puis se répartissent dans tous les pays d’Europe. Le pape François est allé lui-même au devant de ces migrants, vous vous en souvenez, suite au drame de Lampedusa.
Quelques uns sont donc désormais chez nous, paroisse Sainte-Marie-de-Doulon. Je vous invite à prier pour que leur situation se régularise au plus vite et qu’un avenir leur soit ouvert. Rien ne vous empêche non plus d’entrer en contact avec eux à Saint-Médard et d’entrer en dialogue avec les associations qui les soutiennent et ont organisé cette occupation.
Vous serez tenus au courant de l’évolution de la situation.
Merci.
Daniel Orieux, curé de Sainte-Marie-de-Doulon