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Nouvelle naissance, nouvelle évangélisation

La période qui s’ouvre devant nous, chrétiens, est celle de l’Avent et de Noël. Le rythme liturgique nous ramène toujours aux essentiels de notre foi. Le binôme Avent/Noël s’éclaire par l’autre
binôme Carême/Pâques qui lui donne son sens : la lumière de la résurrection éclaire le mystère de la venue de Dieu en notre monde.
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L’Avent et Noël, qui annoncent et fêtent une nouvelle
naissance sont le moment de renouveler notre adhésion
à la foi chrétienne.

Dieu naît à la vie du monde,
il en partage sa destinée,
il la guérit.

Nous qui sommes nés à l’Évangile par le baptême, nous
pouvons aussi naître à la vie du monde, en partager
la destinée et témoigner de Dieu qui l’arrache à la fatalité
du mal et de la mort.
Dieu guérit l’humanité de ses maux. Dieu l’apaise. Dieu colmate les brèches et répand le baume de son amour jusqu’au plus profond de nos failles humaines, symbolisées par l’obscurité et la profondeur de la grotte de Bethléem.

Nous accueillons de l’Église l’invitation à faire œuvre d’évangélisation nouvelle. C’est-à-dire que nous sommes invités à faire comme Dieu a fait en Jésus : nous accueillons le monde tel qu’il est, pas tel que nous voudrions qu’il soit. Nous en partageons les joies et les souffrances. Nous témoignons qu’il est déjà, aujourd’hui, capable d’être arraché à la fatalité, au mal, à la mort.

Faire œuvre d’évangélisation nouvelle, c’est accepter d’abord que Dieu nous guérisse. Nous avons besoin d’être guéris de notre histoire bi-millénaire et de ses failles pour retrouver la saveur de l’Évangile qui ne passe pas, qui n’a pas pris une ride et qui est la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu qui vient dans le monde. Nous avons besoin d’être guéris de notre complexe d’être catholique, peut-être, mais aussi de nos ardeurs trompeuses à vouloir conquérir le monde. Seul l’amour dans son dénuement et sa fragilité peut conquérir les cœurs qui changeront le monde.

Préparons nous à reconnaître Dieu à l’œuvre en cet âge du monde comme au temps de sa venue en Jésus il y a deux millénaires. C’est aujourd’hui qu’il naît, c’est aujourd’hui qu’il se fait proche.

Dieu n’est pas absent, il naît. C’est Jésus.

Daniel Orieux


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