Nous pouvons avoir l’impression que l’Évangile n’a plus rien à nous dire. « Je connais l’histoire », disait un jeune qui, ce jour- là, n’était pas prêt à se laisser toucher par un texte de la Bible. C’est vrai que ces vieux textes font écho d’un contexte complètement différent de celui d’aujourd’hui. C’est vrai qu’ils peuvent comporter des aspects de la conception de l’Homme que nous avons revisités depuis. C’est vrai que… Mais avec vous je crois que le Christ nous parle encore : il nous demande de chercher ensemble le « trésor caché ». Cela nous demande d’interpréter … non pas pour faire dire n’importe quoi à la Bible, mais pour trouver ce que Jésus disait de neuf à la société de son temps : cette nouveauté mise en rapport avec aujourd’hui peut éclairer d’un jour nouveau nos vies. Après tout, c’est ce que chaque génération de chrétiens a tenté de faire depuis vingt siècles, avec plus ou moins de bonheur certes… mais nous pouvons attester que certains témoins ont vraiment fait du neuf à leur époque. Chacun a ses références : Jean Chrysostome, François et Claire d’Assise, Bartolomé de Las Casas, Thérèse d’Avila, sœur Joséphine Bakhita, Thérèse de Lisieux, Dom Helder Camara, etc …
Alors ne laissons pas en friche nos capacités de partage pendant ce temps de Carême. Participons à ces temps proposés avant ou après les messes dominicales. Cela se passe en petit groupe le samedi à 15h30 à Saint-Jean-Baptiste, le dimanche à 10h00 à Notre-Dame-de-Toutes-Aides… ou à 11h00 à Saint-Médard (sauf les 7 et 21 mars). Nous ferons cela en deux temps de vingt minutes chacun. Nous avons à nous enrichir les uns les autres.