Rassemblés autour du puits de la Samaritaine avec les enfants du caté et leurs parents le dimanche 20 septembre et bientôt avec les CE1, nous sommes là pour reprendre conscience que le Seigneur nous appelle nous tous, baptisés : quel que soit notre âge, notre itinéraire dans la vie et dans la foi et notre place dans l’Église. Et il est bon, en ce début d’année un peu étrange, de nous le rappeler et d’en tirer quelques conséquences. Nous n’avons pas l’intention de « mettre nos vies sous cloche », comme le titrait La Croix la semaine dernière.
Dans notre paroisse, des signes nous sont donnés par ces groupes qui repartent en chemin : catéchisme, formations, équipes de mouvements, différents services, etc… Des signes nous sont donnés :
– par le pôle Solidarité : vendredi, nous avons partagé les rencontres de ces gens autour de nous qui attendent notre amitié, nos coups de main parfois, un accompagnement pour des démarches compliquées. La période qui s’ouvre va être plus difficile pour les personnes déjà en précarité. Et nous avons à inventer des gestes concrets de fraternité et de solidarité. Nous avons à réunir les diverses compétences. Ensemble : car c’est à plusieurs que nous sommes intelligents. Et nous avons peut-être d’abord à donner la parole à ces personnes qui ont des aspects de notre humanité à nous révéler… et qui nous offre un visage inédit du Christ vivant.
– par le groupe Église verte : au terme de ce mois de la Création, il nous invite à être persévérants dans un mode de vie modeste et solidaire. Dans la dynamique de l’encyclique Laudato si’ (2015), à la suite de François d’Assise, notre chant s’élève vers Dieu : « Tu fais jaillir ta beauté et l’homme sait qu’il est aimé ». Oui, nous rendons grâce pour cette Création qui est son plus beau cadeau. Ce cadeau, il nous demande d’en prendre soin. Le Christ nous apprend à habiter notre terre sans la posséder et à trouver notre bonheur dans la sobriété, le partage et la justice. Il nous presse d’ « écouter autant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (pape François).
C’est dans notre baptême que s’origine cet appel de Dieu : comment chacun y répondra-t-il ?