Le mois de juin apporte son lot de fêtes. Déjà en ce dernier dimanche de mai, nous fêtons les mamans. Et le 20 juin ce sera la fête des pères. Voilà des fêtes très appréciées des familles, l’occasion de s’offrir des cadeaux et de témoigner dans un geste particulier de l’affection quotidienne. Nous aurons bien sûr des pensées, des prières, pour les mamans, les papas, seuls, dont les enfants pour une raison ou une autre n’auront pas ce geste.
La Bible nous donne un commandement magnifique concernant nos parents : « Honore ton père et ta mère… afin que se prolongent tes jours et que tu sois heureux sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne. » (Dt 5, 16)
Jésus aura aussi une parole magnifique pour prolonger et accomplir ce commandement : « Qui est ma mère ?… quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là m’est une mère » (Cf. Mt 12, 48… 50)
Ces fêtes et ces commandements nous renvoient à l’importance de la famille dans la construction de la société d’aujourd’hui. La famille demeure un repère essentiel, le lieu essentiel des transmissions essentielles. Au cœur de ces transmissions, la transmission des mots de la foi. En actes, en témoignage, en fidélité, les papas et les mamans sont les premiers éveilleurs de leurs enfants au mystère du Christ vivant. Même si, ainsi qu’en témoignaient des papas et des mamans lors d’une rencontre de caté-dimanche, on ne transmet pas toujours le meilleur de ce qu’on est, on transmet aussi des défauts et des petits côtés.
C’est ainsi : tel père tel fils ; telle mère, telle fille, dit le dicton.
Mais il n’y a là aucune fatalité, simplement un rappel : nous avons entre les mains une vie à construire, une fraternité à réussir, une filiation à assumer. On ne choisit pas ses enfants, on ne choisit pas ses parents. Puisque cela nous est donné, profitons en pour inventer des moyens de renouveler les liens en famille.
Mais nous avons aussi une pensée pour les familles déchirées, écartelées. Je fais le vœu que la communauté chrétienne soit un lieu d’écoute et d’accueil pour les enfants, pour les parents. Que tous y trouvent une raison d’espérer et s’il le faut de se battre pour des relations meilleures et pour une meilleure communication.
Daniel Orieux