Nous étions nombreux à La Salle-de-Vihiers le dimanche 30 juin pour le pèlerinage de la paroisse. Certains ont regretté de ne pas être disponibles. Mais nous avons pensé les uns aux autres. Cela bruissait de partout sous les frondaisons de la communauté des sœurs : enfants, jeunes, adultes.
Maintenant c’est ensemble que nous reprenons le chemin d’une nouvelle année. Je repense à cette question que les groupes d’adultes ont partagée le matin du 30 juin puis à la célébration : « Mais au fait qu’est ce qui manquerait à ma vie si je n’avais pas reçu l’Évangile ? En quoi cet Évangile contribue à mon espérance et à ma joie ? » Bonne question, me direz-vous…
Oui, et elle est pour tous en ce mois de septembre. À chacun sa réponse, bien sûr. Je pense à ce qu’exprimait quelqu’un de notre paroisse lors du sacrement des malades qu’elle a reçu quelque mois avant son décès : « Je suis née avec l’intuition et la conviction qu’il existe une force d’Amour à l’origine du monde et à l’origine de ma vie… Ainsi a pu s’épanouir en moi ce sentiment d’être aimée et choisie. J’avais une mission pour notre monde » (Anne-Isabelle).
C’est cela que nous avons besoin de partager en communauté et en équipe de chrétiens. En effet notre foi est fragile, ébranlée certains jours au fil d’une vie qui connaît bien des surprises, pas toutes faciles à affronter. Et c’est aussi de cela que les autres autour de nous ont besoin. Ils ne sont pas tous chrétiens ; ils peuvent avoir une autre religion ou pas de religion du tout : mais tous, ils cherchent à donner sens à leur vie et nous avons aussi à apprendre d’eux !
C’est cela aussi vivre l’hospitalité à la manière du Christ : il l’a si bien vécue avec une grande diversité de gens chez qui il a su voir leur foi en la vie… espérant qu’elle les ouvre à une foi en un Dieu d’Amour. « Femme, ta foi est grande », reconnaît-il chez la Cananéenne (une païenne) – Matthieu 15, 28.
Alors, cultivons cette envie d’avancer ensemble ! Alimentés par la Parole de Dieu, par les célébrations, alimentés par le partage de vie avec nos contemporains, nous cherchons ensemble à comprendre « les signes des temps » et à être des femmes et des hommes d’hospitalité.