ORIGINES : États-Unis. Des journées trop longues : 12 à 15 heures par jour ! En 1886, sous la pression syndicale, après une mobilisation de plusieurs jours, plus de 200 000 travailleurs américains obtiennent la journée travaillée de 8 heures, avec un bilan de plus de 10 morts.
Juillet 1889 : Trois ans après les émeutes de Chicago, le 1er mai est adopté comme la « Journée internationale des travailleurs ».
En 1941 sous l’occupation nazie, à partir du maréchal Pétain l’expression « Fête du travail » remplace celle de « Fête des travailleurs ».
Retrouvons son vrai sens : Que le 1er mai soit avec des emplois dignes pour les travailleurs !
LA JEUNESSE OUVRIÈRE CHRÉTIENNE (JOC) AGIT DANS LE MONDE DU TRAVAIL :
Le 15 avril 2017, des milliers de Jocistes à Paris ont exigé un emploi digne pour fêter les 90 ans de la JOC.
Il faut connaître ses droits et agir ensemble pour pouvoir les défendre : union, justice et solidarité !
Quelques jeunes de la paroisse sont allés partager ce qu’ils vivent : Être respectés dans sa dignité :
– « En mon absence, une collègue me critique ; on en a marre d’elle ! Surprise, c’est un chef qui me défend ! »
– Au « Groupe d’Entraide Mutuelle » (Personnes en CAT) « On s’entraide entre les vieux et les jeunes, entre ceux qui sont en précarité et les autres ; dans le monde associatif on me respecte !»
– Comme déléguée des autres à « l’Étape » : « Maintenant j’ai le droit de parler, je me sens libre et les gens voient que ce que je dis est important ; je me sens mieux, j’ai ma place ; je suis contente !»
– D’autres jeunes trouvent que le patron ne les respecte pas : « Le salaire est injuste ! »
Quand ils sont respectés et s’entendent entre eux, les jeunes aiment leur travail et le font avec joie !
Jocistes de la paroisse au rassemblement.
C’est déjà la lutte de beaucoup de travailleurs :
– « Le vivre ensemble dans l’équipe de jardiniers n’est pas au top, il y a trop d’individualisme. Par contre dans d’autres équipes, la solidarité et les actions sont là avec le rôle du délégué. »
– « En psy, à Saint-Jacques, le travail est lourd ; heureusement l’entente est bonne entre tous ! Nous faisons équipe. Pendant le temps de pause-café, pas de séparation entre ASH et infirmières.
Au niveau du personnel, pas de division. Au week-end plusieurs patients sortent dans leurs familles ; nous sommes moins nombreux et avec ceux qui restent, entre infirmières, ASH et patients, nous préparons un goûter différent ; aux fêtes nous décorons la salle ; les patients sont plus joyeux et nous aussi ! »
LE PAPE FRANÇOIS voit la disparité sociale comme la racine des maux de la société : 202..« Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes des pauvres, en renonçant à l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les causes structurelles de la disparité sociale, les problèmes du monde ne seront pas résolus, ni en définitive aucun problème ». (Joie de l’Évangile 202-203)
Yves Perraud