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Tous saints n’est-ce pas ?

Nous voici à la Toussaint. Chaque année la liturgie catholique nous invite à faire mémoire de notre enracinement dans l’Évangile. Car être saint, c’est être enraciné dans l’Évangile. Les Saints, dans le Nouveau Testament, ne sont pas des statues. Ce sont des vivants, ce sont simplement les chrétiens, tous ceux et toutes celles qui aujourd’hui tentent de mettre leurs pas dans les pas du Christ, de vivre l’Évangile.
Et cette suite du Christ au quotidien porte du fruit.
Mais parfois c’est dans la lumière, et parfois dans la nuit.
Parfois c’est dans l’allégresse et la joie, parfois dans une profonde souffrance.
Un saint porte sur lui l’effigie du Christ.
L’amour de Dieu se lit sur son visage.
Ils sont nombreux les bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux et qui n’ont pas laissé d’images… Ils sont éternellement heureux. Voilà ce que nous fêtons à la Toussaint. Voilà notre désir à la Toussaint : redire au Christ qui nous convoque pour cette fête que nous voudrions lui ressembler pour qu’augmente le bonheur du monde, pour qu’augmente l’espérance et la joie. Le christianisme est capable de donner la sainteté au monde. À l’occasion du décès de sœur Emmanuelle, Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry pouvait dire : « On est content quand quelqu’un de la famille concourt au bien commun ».

Un saint, c’est toi, c’est moi, c’est nous quand dans la diversité de nos situations nous concourrons au bien commun de toute l’humanité : dans notre travail et nos loisirs, dans nos engagements…

Un saint, c’est quelqu’un qui est debout, en marche, avec les autres.
En marche, bienheureux ! Tous saints n’est-ce pas ?

Daniel Orieux


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