
S’il s’agit de se confesser « à l’ancienne », c’est-à-dire d’entrer dans un confessionnal sombre pour y raconter n’importe quoi, je dis alors : Non ! N’y allez
pas. Il ne faut plus se confesser ainsi. Mais s’il s’agit d’aller rencontrer Dieu qui nous propose sa miséricorde et son pardon : Alors, oui. Parlons-en !
- Le pardon de Dieu.
En premier, c’est bien Dieu qui pardonne aux pécheurs que nous sommes ! Pour preuve, regardez l’évangile qu’on lira le premier dimanche d’avril. À
une femme venue le trouver en pleurs avec un coûteux vase de parfum, Jésus ne demande pas d’abord une confession complète. Il est touché par l’élan insensé qui l’a conduite jusqu’à lui ! - Le sacrement du pardon.
Peu à peu, au cours des siècles, notre Église, après bien des tâtonnements, a adopté la confession personnelle pour donner le pardon de Dieu. Elle
privilégie aujourd’hui cette démarche, en gardant les célébrations communautaires pour des circonstances exceptionnelles ou extrêmes. - Alors, se confesser, oui ou non ?
L’Église nous recommande la confession régulière. Mais à quel rythme ? Une fois par an, au minimum ! Et plus souvent, éventuellement, pour nos besoins
spirituels. Et sans délai, impérativement, pour des raisons graves. - Comment se confesser ?
Beaucoup d’entre nous ont perdu l’habitude de se confesser… ou ne l’ont jamais eue ! Le mieux, c’est de prévenir le prêtre rencontré pour lui demander son aide. Pour cette démarche, on trouve en beaucoup de lieux des petites fiches qui présentent très bien ce Sacrement et rappellent le déroulement de la confession. On y insiste beaucoup sur le choix d’un passage d’évangile pour soutenir et éclairer la démarche. - Où se confesser ?
Notre paroisse de Sainte-Marie-de-Doulon vous proposera au cours de ce Carême un après-midi consacré à la Réconciliation. Ce sera le samedi 29
mars, à l’église Notre-Dame-de-Toutes-Aides. Mais toute l’année, vous pouvez vivre ce Sacrement en prenant rendez-vous avec l’un des prêtres.
Dans notre diocèse, des églises sont dédiées en permanence à ce service : par exemple à Nantes, l’église Sainte-Croix (tous les après-midi de 16h00 à 18h00); ou encore le Calvaire de Pontchâteau (tous les jours : 10h00-12h00 et 15h00-1700h). Profitez aussi des pèlerinages (Lourdes, par ex.) pour faire le point, avoir un dialogue spirituel et recevoir le Pardon. - Le temps du jubilé
Dans cette année jubilaire, nous sommes tous invités à pratiquer les œuvres de miséricorde ! Nous sommes également invités avec insistance à vivre ce
Sacrement du Pardon. Non pas parce que « ce serait obligé »! Mais parce que c’est une réponse libre à l’appel du Seigneur : un appel à la joie (= Jubilez !), cette joie qui est aussi bien la joie du pénitent pardonné que la joie du célébrant qui a mission de pardonner !
Gilles Priou