Finances

Chemin de Carême

Depuis le mercredi des cendres (14 février dernier), s’est ouvert devant nous le chemin du Carême, un chemin qui laisse entrevoir la lumière de Pâques. Ce chemin doit être pour nous l’occasion de réveiller les braises enfouies sous les cendres de nos égoïsmes, de nos routines et de nos lâchetés. Il doit être l’occasion de démasquer nos idoles, les égoïsmes qui nous enferment et nous empêchent de chercher ce qui nous rendrait vraiment heureux …

Nous sommes invités à prendre ce chemin de Carême à un moment où tant de personnes et de familles inquiètes pour l’avenir à cause du coût de plus en plus élevé de la nourriture, du chauffage, de la santé ; à un moment où les rapports sociaux se tendent face aux échéances électorales qui approchent.

Oui, c’est dans ce contexte que nous sommes invités à revenir au Seigneur, à nous convertir, à changer nos manières de faire qui nous rendent parfois responsables de ce qui se passe. C’est dans ce paysage tourmenté que nous sommes invités à prendre le chemin du Carême.

Et pour ne pas se perdre en chemin, l’Église nous propose trois jalons : le jeûne, le partage et la prière. Jeûner, c’est-à-dire se priver volontairement de quelque chose non pas pour se faire mal mais pour se prouver à soi-même qu’on reste libre de choisir malgré les habitudes et le matraquage publicitaire dont nous sommes victimes. Partager, c’est-à-dire accepter d’avoir un peu moins pour que d’autres puissent vivre mieux ; cela peut-être de l’argent bien sûr, mais aussi – et c’est souvent aussi précieux – du temps qu’on consacre à quelqu’un pour lui rendre visite et l’écouter, même si cette démarche nous coûte… Et prier c’est-à-dire prendre le temps chaque jour pour se mettre face à Dieu et à soi-même dans le silence, en se nourrissant de la Parole de Dieu.

Quand on essaie de suivre sérieusement ces trois jalons du chemin de Carême, alors on fait de ce temps un moment qui restaure vraiment notre vocation de disciples du Christ ; un temps qui nous fait éprouver par avance la joie de Pâques.

Alors bon Carême à tous !

Frédéric Cailler


Publié

dans

Aller au contenu principal