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Dans la joie que donne l’esprit du Ressuscité – Chantiers en cours

Dans la dynamique de la troisième partie de sa lettre pastorale, Laurent Percerou, notre évêque nous a demandé de travailler sur des chantiers qui essaient de tracer l’avenir de notre Église locale. Les équipes d’animation pastorale (EAP) de notre zone viennent de faire une synthèse de ce qui a été réfléchi dans nos quatre paroisses et qui est transmis à notre évêque à la messe chrismale ce mardi-saint. Cet éditorial veut d’abord souligner quelques lignes de force de la réflexion : extraits de la synthèse de notre paroisse.

* L’important est de faire communauté  : cela exige de ne pas trop se disperser, de privilégier la proximité (que nous avons la chance d’avoir en ville) et de participer activement à cette communauté.

* Il est nécessaire de toujours trouver de nouveaux acteurs dans la paroisse … pour ses différents services… sans oublier les mouvements. Il est nécessaire qu’en paroisse, on se donne des priorités et que l’on aborde la question de célébration de la Parole certains dimanches.

* Parmi ces acteurs, il en est qui reçoivent un ministère  : ministère confié à des laïcs (cela est commencé avec les laïcs en mission ecclésiale – LEME), mais il sera nécessaire d’élargir à d’autres. Il y a aussi les ministères ordonnés  : diacre, prêtre. Depuis le concile Vatican II, les communautés ont appelé des hommes à devenir diacres… Dans certains pays (et chez nous), des chrétiens posent clairement la question de confier ce ministère aussi à des femmes. Et des théologiens pensent qu’il nous faudrait retrouver ce qui s’est passé dans les premiers siècles de l’Église : retrouver une culture de l’appel, c’est à dire que la communauté appelle aussi des gens à devenir prêtres. A l’évêque, bien sûr, d’assurer le discernement.

* Notre évêque nous demande d’inventer des nouvelles pratiques de « gouvernance » des paroisses. Les paroisses sont déjà menées en équipe  : avec un curé (dans la plupart des cas… mais jusqu’à quand ? ) et une EAP de conduite (équipe d’animation paroissiale) qu’il conviendrait d’étoffer. Notre évêque propose de réfléchir à l’éventualité d’un coordinateur pastoral paroissial, pour aider le curé au quotidien. Ce serait un bénévole ou un salarié avec le statut de LEME. Avec des assemblées paroissiales plus régulières et aussi un conseil pastoral (qui pourrait être commun avec les paroisses voisines ?)

* Tout cela demandera d’intensifier des formations.

ALORS, IL EST TEMPS DE RETROUSSER NOS MANCHES !


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