Ainsi parle le Seigneur : « Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable… Si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi. » Ce texte d’Isaïe (57, 7…10) dit bien la réalité que nous vivons quand nous essayons de faire notre modeste part dans l’attention et le partage.
Celles et ceux qui sont engagés plus précisément dans la Pastorale de la Santé nous témoignent, ; ainsi l ‘équipe d’aumônerie de Jules-Verne : « La visite aux malades, une aventure qui transforme… Notre mission est de proposer une présence fraternelle bienveillante aux patients hospitalisés, les écouter sur les questions existentielles, répondre à leur vie de foi quand ils en font la demande. Chaque visite est comme une aventure. Le visiteur ne sait pas comment le patient va le recevoir, s’il est disposé au dialogue… Avant d’aller visiter, l’équipe d’aumônerie se rencontre, échange des nouvelles, et prie ensemble ».
Voici une prière : « A l’heure où tu m’envoies vers mes frères, je t’adresse cette prière : « Habite-moi, Seigneur Jésus, efface-moi en Toi, rends-moi transparent à Ta présence, et apprends-moi à être le sourire de Ta bonté, car à travers moi, c’est Toi, qu’au fond d’eux-mêmes, les malades veulent rencontrer… Inspire-moi constamment l’attitude à prendre, les paroles à dire et les silences à observer, alors je serai pour eux un chemin qui conduit vers Toi ».
« Aujourd’hui encore l’appel résonne pour nous : être véritablement « lumière du monde » en nous laissant façonner par la rencontre des fragilités, des souffrances, des pauvretés de notre monde, la rencontre des soifs de justice et des faims de fraternité. Beaucoup de grandes figures de sainteté peuvent nous inspirer : Vincent de Paul, Jeanne Jugan, l’Abbé Pierre, Joseph Wresinski, Mère Térésa et bien d’autres. Mais encore plus inspirantes sont ces personnes connues de nous seuls et qui tout aussi admirablement s’engagent pour visiter un malade, accompagner une migrante, se faire oreille écoutante, aider un enfant en difficulté. Celles et ceux qui s’engagent aussi pour transformer la société et la rendre plus juste et fraternelle. Rendons grâce pour ces personnes : elles sont « la lumière du monde » qui brille, manifestant cet amour que la foi nous fait reconnaître comme celui de notre Père qui est aux cieux. »