Jeudi 14 novembre 2019, le pape François a nommé le père Jean-Paul James, archevêque du diocèse de Bordeaux. Il sera administrateur du diocèse de Nantes à compter de ce jour. Son installation à Bordeaux, aura lieu le dimanche 26 janvier 2020, à 15h00.
Au moment de sa prise de possession canonique, le collège des consulteurs, composé de prêtres diocésains, aura la charge d’élire un administrateur diocésain pour le temps de la vacance du siège épiscopal de Nantes.
Dans son message le père James dit avec émotion la joie qu’il a eue de faire vivre avec nous tous l’Église de Loire-Atlantique pendant dix ans. Il nous demande de prier pour lui dans sa nouvelle mission et d’avancer avec confiance en attendant un nouvel évêque. Et il invite tous les fidèles à une messe d’action de grâce, le dimanche 5 janvier 2020, à 15h30 en la Cathédrale de Nantes.
Un nouvel évêque va nous être donné
Cet événement est l’occasion d’approfondir le sens de ce ministère dans l’Église. Rappelons-nous ce que nous avons mieux compris au moment du Concile Vatican II, événement majeur du 20ème siècle :
1- L’Église est l’affaire de tous ! Ce n’est pas une pyramide, mais le peuple de Dieu. Relisons la lettre du Pape François au Peuple de Dieu (20 août 2018– site de l’Église catholique en France). De tout temps, l’Église a été en construction et en reconstruction… avec la certitude que le Christ en est le fondement. Nous avons à revisiter les phénomènes de cléricalisme auxquels tous, nous pouvons participer… puisque, comme le tango, « cela se danse à deux » (pape François). « C’est à nous seuls qu’il revient de faire changer les choses », écrit Véronique Margron.
2- L’Église n’est pas une société à part, mais elle est « dans le monde de ce temps » avec lequel elle dialogue, comme le Christ au bord du puits quand il demande à boire l’eau de l’étrangère. Dialogue sur les défis de chaque époque pour une terre humaine pour tous… avec la conviction que notre Dieu aime ce monde et nous donne l’Esprit du ressuscité pour » oser ouvrir de nouveaux chemins ».
3- Être évêque ne situe pas au-dessus des autres. « Avec vous je suis chrétien ; pour vous je suis évêque », disait saint Augustin. Son ministère est un service de ses frères et sœurs chrétiens pour les encourager à marcher dans la vie avec le courage que donne la foi au Christ.