Notre association, SJMMIE, s’est créée en 2015 pour subvenir à l’alimentation des mineurs isolés étrangers non reconnus dans leur minorité, non pris en charge par le Conseil départemental et vivant en squat.
En 2019, nous décidons d’ouvrir notre champ d’intervention à la scolarisation. Nous modifions nos statuts et espérons pouvoir scolariser deux jeunes, la moyenne d’une scolarité (inscription, cantine, transport) étant de 1 560 euros. C’était donc 3 120 euros à trouver en plus des 14 000 euros annuels pour l’alimentation et hygiène de cent dix jeunes.
Septembre 2019… notre association SJMMIE a réussi à scolariser dix jeunes ! Incroyable ! Impensable trois mois auparavant ! deux par le système des cagnottes en ligne, un par les bourses scolaires, un par un comité d’entreprise et six par votre paroisse !… MERCI.
- Merveilleuse chaîne de solidarité.
- Espoir. Car c’est pour aller à l’école, qu’ils se sont lancés sur les routes dangereuses de l’immigration.
- Régularisation. Leur CAP en poche, le titre de séjour deviendra envisageable.
- Chance pour leur avenir.
- Intégration. Leur souhait c’est de vivre de leur travail dans notre pays. Déjà parmi ces jeunes certains sont meilleurs apprentis de France (plaquiste, couturier).
« Ce ne sont pas seulement des migrants ». Ce sont des jeunes qui souhaitent se former, s’intégrer, vivre de leur métier et un métier utile au pays qui les accueille.
Pour preuve ? dix migrants (dont six par SJMMIE) sur une classe de douze élèves en CAP PEUCR (propreté de la ville, ramassage poubelles, déchetterie). Des places libres au 26 août, pas convoitées par les jeunes de notre pays.
Brigitte – de SJMMIE (Solidarité jeunes mineurs et majeurs isolés étrangers)