Finances

Vers un petit groupe pour envisager quelques coups de main à des familles en précarité.

Nous ne savons pas comment
répondre à celles et ceux qui sont à
la porte de nos églises et qui nous
tendent la main. Ils et elles ont des
prénoms que nous connaissons à la
longue. Quelle attitude avoir ?
Faut-il donner quand les besoins sont urgents (manger le midi, avoir un landau pour l’enfant qui va naître, remplacer une fenêtre de caravane, réparer un vélo, trouver de la vaisselle, etc … ) ?
Certains le font … des fois … Nous ne voulons pas que les gens s’installent dans la mendicité … et pourtant certaines situations nous interpellent. Nous savons que des organismes et des associations existent et c’est avec elles que nous avons à travailler. Ce n’est pas tout seul que nous pouvons répondre à certains besoins. Récemment, nous avons eu l’expérience de tenter de répondre à plusieurs à des situations d’urgence : telle cette famille camerounaise que quelqu’un a logée et avec laquelle des démarches ont été faites (France Terre d’asile, Cimade, hôpital, Restau du cœur …). Ils sont désormais pris en charge par l’OFII et nous gardons des liens.

Sans chercher à culpabiliser quiconque, écoutons le pape François :  » Quelques personnes se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre  » (24 décembre 2018). Il ne s’agit pas de rêver tout solutionner, mais que chacun puisse faire un geste qui, ajouté aux autres, peut changer beaucoup de choses. Il s’agit d’un autre regard, d’un accompagnement plus précis, d’un coup de main ponctuel.

« Christ tu n’as pas de main, tu n’as que nos mains pour faire ton travail aujourd’hui. »


Publié

dans

Aller au contenu principal