Il y a le temps qui passe, mais ce n’est pas cela qui fera l’édito de la rentrée 2015-2016
Il y a le temps, celui qu’on a, celui qu’on prend, celui qui nous est donné comme un cadeau.
Que faisons-nous du temps qui nous est donné ?
Nous reprenons pour beaucoup un nouveau rythme, une nouvelle année.
Prenons le temps.
Le temps de vivre en grâce avec nos frères, dit le cantique. Vivre en grâce avec nos frères : prendre le temps de se parler dans le couple : que devenons-nous après 5, 10, 15 ans de mariage ? Ça va ?
Je vous invite à découvrir le livre du philosophe nantais Denis Moreau (Édition du Seuil) :
« Pour la Vie ? Petit traité du mariage et des séparations. » Lisez, il parle de vous.
Prendre le temps de vivre, au travail, avec des collègues, des supérieurs hiérarchiques ou des subordonnés, ou des égaux, ou une équipe… ou des élèves, ou des profs…
– Prenez le temps avant de reprendre le travail ou l’école de poser un regard intérieur sur ceux que vous allez retrouver ou découvrir. Vous êtes chrétiens. Ils sont aimés de Dieu. Qu’est-ce que cela veut dire ?
– Prenons le temps de vivre la retraite.
– Prenons le temps de vivre le travail.
– Prenons le temps de vivre les loisirs.
– Prenons le temps de vivre avec les enfants.
– Prenons le temps d’élargir nos horizons pour nous donner, pour donner un peu de nous-même, pour soulager quelqu’un, une misère, une personne, pour aider.
– Prenons le temps de nous informer de la vie de notre monde. Pas de regarder la télé, mais prendre les moyens de comprendre ce qui se passe.
– Prenons le temps de ne rien faire.
– Prenons le temps de la rencontre avec Dieu.
– Prenons le temps de nous demander où nous allons.
– Prenons le temps de vivre chaque rencontre en amitié. Ou bien si ça va mal, de la vivre en vérité.
Le temps nous est donné pour nous accoutumer à l’éternité de Dieu, pour nous permettre chaque jour de vivre mieux l’Évangile, de nous ajuster à la Parole de Dieu.
Que faisons-nous de notre temps ?
C’est pour vous que j’écris cet édito, peut-être parce que j’avais besoin de me le dire à moi.
Bonne rentrée.
Daniel Orieux