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Le Carême : Un chemin de conversion du mercredi des Cendres à Pâques

« Revenez au Seigneur votre Dieu car il est tendre et miséricordieux ! » Prophète Joël

Le Carême : un temps pour nous poser et nous fixer sur Jésus.
Laissons-nous conduire par Lui.

Pour ceux qui ont eu la chance de vivre la célébration du mercredi des cendres à l’église Saint-Marc, la Parole de Dieu nous a donné des repères vécus par Jésus le premier : le jeûne, la prière et le partage ; nous avons également reçu un guide pour nous dépouiller de ce qui nous freine ou nous encombre, pour mieux vivre cette conversion, personnellement et de façon communautaire. Chaque semaine la Parole de Dieu nous invite à nous centrer sur un aspect du chemin suivi par Jésus pour renouveler Notre amour.

Pour « progresser dans la connaissance du Christ » nous prendrons aussi le temps de nous former pour mieux participer à la messe.
Tout au long de ce Carême, nous voulons sortir de la routine, nous poser, redécouvrir le sens de notre baptême ; alors, au cours de la veillée pascale, nous renouvellerons notre foi avec plus de vérité.
Avant de se lancer dans les synagogues, sur les routes et dans les villages, Jésus a pris quarante jours pour se poser, se mettre à l’écoute du Père, s’enraciner dans la conviction d’être son Fils bien-aimé. Cette sécurité d’être aimé l’a soutenu pour aimer jusqu’au bout.

Le Carême : un chemin pour mieux vivre ensemble nos relations et faire le passage de la distance ou la méfiance à l’ouverture et la confiance, vivre la réconciliation ; soutenus par l’Esprit de Jésus nous serons plus attentifs pour accueillir les nouveaux arrivants dans notre rue ou dans notre immeuble.

Le rythme de la vie actuelle fait que nous vivons souvent dans l’immédiat, enfermés dans les préoccupations, que ce soit, avec la famille, l’éducation des enfants ou les voisins. Il nous est difficile d’être attentifs aux autres ; nous nous croisons mais souvent, avec toutes les tensions au travail, avec l’incivilité dans les transports et parfois l’insécurité, la méfiance devient normale ; plusieurs quartiers se sont construits de manière à se protéger des autres, parfois même avec des murs ! Si un voisin nous demande un service, nous le lui rendons avec plaisir mais ensuite nous retombons dans l’indifférence.

Gardons l’invitation du Pape François pour ce Carême 2015 : « Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Il n’est pas indifférent à nous. Il porte chacun de nous dans son cœur, il prend soin de nous et il nous cherche quand nous l’abandonnons. .. Mais il arrive que, quand nous allons bien… alors notre cœur tombe dans l’indifférence.. Il s’agit d’un malaise que, comme chrétiens, nous devons affronter ! »

Comme chrétiens nous sommes invités à nous redécouvrir tous aimés de Dieu pour nous traiter davantage comme frères, quelle que soit la culture ou la religion. C’est une lutte de chaque jour.

Tout le ministère de Jésus a été une lutte pour inviter ses disciples à le suivre, à vivre avec lui la Pâque, le passage : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même et qu’il me suive ! Faites cela en mémoire de moi ! »

Yves Perraud


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