L’idée peut paraître saugrenue ! Ce qu’on entend habituellement, c’est la longue plainte des parents, des grands- parents : « malheureusement, aucun de nos enfants ne nous a suivis dans nos choix ! » D’autres ajoutent cependant : « Ils font plein de belles choses, ils sont très dévoués, mais la religion ça ne leur parle pas. Peut-être que cela reviendra quand ils auront des enfants… »
Beaucoup d’entre vous je pense peuvent se retrouver dans ce type de discours.
Que s’est-il donc passé d’une génération à l’autre ?
Pourquoi la fidélité des parents, des grands-parents à la foi chrétienne n’a-t-elle pas pu se transmettre ?
La fête paroissiale ne résoudra pas ces questions si importantes.
Et pourtant !
Une invitation est faite à chacun de nous : pour la fête paroissiale du 7 octobre, un travail est demandé à chacun : s’arrêter et réfléchir quelques minutes :
– J’oublie ce qu’on dit de négatif sur la messe, les chrétiens, l’Église, dans les médias et ailleurs.
– J’oublie toutes les objections que j’entends dans ma famille, parmi mes proches,
– Je désire au plus profond de moi-même partager ma joie de croire, mais aussi mes questions et mes doutes.
– Je vais à la messe. J’aime la messe, tout simplement. Je m’y retrouve, j’ai des questions, mais je suis heureux de cette participation à la paroisse, à des activités paroissiales. Ça me plaît parce que ça répond à des convictions que j’ai.
– Je suis catholique.
– Je crois que ce n’est pas plus idiot qu’autre chose. Je suis même fier d’être catholique, même si je n’adhère pas à tout.
Puisque moi ça me plaît, puisque ça répond à des questions, puisque j’adhère au message de l’Évangile et que j’essaie de le mettre en pratique, puisque la rencontre du Christ Jésus est très importante dans ma vie, je fais le pari que cela peut intéresser d’autres personnes.
Qui donc pourrait venir avec moi, en particulier le dimanche 7 octobre à la salle de l’ASTA, partager ce qui me fait vivre ? Qui pourrait aussi être intéressé ?
Je prends le temps de réfléchir à cela, seul, en couple, avec des amis, d’autres croyants.
Je vais inviter quelqu’un. Je vais l’inviter à l’aide des petits cartons d’invitation qui sont mis à ma disposition.
Ensemble, chrétiens de Sainte-Marie-de-Doulon, osons inviter : notre fête sera belle, elle sera un message d’espérance et de foi. Elle sera une bonne nouvelle.
Daniel Orieux