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Un pèlerinage à Notre-Dame de Béhuard

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Depuis l’origine du christianisme, mais cela est vrai aussi dans les autres religions, des croyants se mettent en marche, d’un point à un autre pour vivre une expérience spirituelle. On appelle cela un pèlerinage.

Beaucoup d’entre vous ont vécu des pèlerinages : Lourdes, Jérusalem, Rome, Taizé, Fatima, Compostelle, Pontmain etc… Les lieux de pèlerinage ne manquent pas.

L’équipe d’animation paroissiale propose un pèlerinage pour tous les croyants qui le désirent.

Nous proposons à tous les chrétiens de Sainte-Marie-de-Doulon, à tous les chercheurs de Dieu, à tous les chercheurs de sens, une démarche de pèlerinage. Ce sera un événement paroissial. Il aura lieu le dimanche 19 juin et nos pas (et nos roues) nous conduiront sur l’Ile de Béhuard, tout près d’Angers, où se trouve un sanctuaire dédié à Notre-Dame de Béhuard, dans un cadre enchanteur.

Je vous invite donc dès cette lecture à bien noter la date du 19 juin.

Ce pèlerinage veut être un temps intergénérationnel. Le psaume 148 chante la joie des générations qui se rassemblent :

« Louez le Seigneur, les rois de la terre et tous les peuples, les princes et tous les juges de la terre, tous les jeunes gens et jeunes filles, les vieillards comme les enfants. »

L’appel à se mettre en route concerne donc les grands et les petits, les très anciens et les plus jeunes.

Vous trouverez quelques détails ci-dessous et d’autres précisions seront communiquées au fur et à mesure.

L’objectif est de marquer aussi la fin de notre année pastorale : partir ensemble pour se ressourcer, pour prier, vivre la fraternité et la convivialité. Ce sera un temps pour apprendre à mieux nous connaître et consolider les liens qui font de nous une partie de cette Église catholique dont nous sommes membres.

L’expérience de partir, de marcher (ce sera possible sur l’île), c’est une expérience physique, mais c’est aussi une démarche spirituelle : au-dedans de nous, l’Esprit de Dieu nous souffle de nous mettre en marche, de nous convertir, de nous retourner, de retrouver le sens de la vie, le sens de Dieu. L’apôtre Paul témoigne dans sa lettre aux Philippiens de l’aventure chrétienne en parlant de sa propre expérience et en la comparant aux courses du stade :

« Je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus… Oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l’avant, tendu de tout mon être, et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut dans le Christ Jésus. »
(Philippiens 3, 12-14)

Bonne route vers Pâques, et déjà bonnes fêtes pascales.

Daniel Orieux


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