J’ai trouvé l’autre jour, dans la boîte à lettres du presbytère, un courrier signé « la chance », écrit soit-disant par un missionnaire.
Une chaîne faisant appel à saint Antoine et saint Augustin, promettant bien sûr merveille si je la faisais suivre, et malheur si je la détruisais.
Eh bien, je regrette, ma chance je l’ai mise dans le Seigneur ! Et ce temps de carême qui vient de commencer, c’est Lui qui me donne la chance de pouvoir revenir à Lui, de pouvoir convertir quelque chose en moi.
Oui, vraiment, c’est Lui ma chance, car je sais bien que tout seul je n’y arriverais pas.
Et ma chance, c’est de savoir que tout au long de ce carême, Il va me tendre la main, me redire l’amour qu’Il me porte, me pardonner, me relever pour m’entraîner sur le chemin de la solidarité.
Chers paroissiens, faîtes comme moi, saisissez votre chance, la vraie, la bonne, l’unique, celle que vous propose le Seigneur durant ce temps du carême.